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mercredi 13 mars 2013
La reprise de l'immobilier américain
Dans son flash mensuel, Fidelity se focalise sur la thématique de l'immobilier américain. Plus précisément le redressement du marché de l'immobilier américain. Ce secteur est qualifié de baromètre de l'économie américaine, « dont l'impact sur l'investissement et la consommation aux États-Unis peut générer une amélioration de la croissance économique américaine mais aussi de la croissance mondiale, tout en étayant la confiance des investisseurs envers les actifs risqués, tels que les actions et l'immobilier. ». Quand l'immobilier va, tout va ! Et pour Fidelity, « la reprise qui s'opère actuellement est encourageante, que ce soit pour l'économie ou pour les
investisseurs. »
La société de gestion se base sur l'indice composite Case-Shiller des prix des logements dans 20 villes. Une référence largement suivie, selon Fidelity. « Depuis janvier 2012, chaque niveau mensuel de l'indice s'est renforcé et les variations en glissement annuel sont également revenues en territoire positif en juin 2012, suggérant que les prix du logement ont dépassé leur creux. » explique-t-elle. Un rebond qui fait suite un effondrement de 50% du marché en janvier 2012 par rapport au sommet historique d'avril 2006. A titre d'illustration, Fidelity prendre l'exemple d'un logement ayant coûté 100 000 dollars en 1890. En avril 2006, soit au plus fort de la « bulle », il se serait négocié 198 000 dollars avant de rechuter à 114 000 dollars début 2012, en termes corrigés de l'inflation.
Cette page sombre est tournée, l'heure étant au redressement des prix des logements américains. Ainsi, pour le mois de janvier 2013, 890 000 nouveaux logements (données annualisées) ont été construits, soit une hausse de 23,6 % par rapport au même mois de l'année 2011. Fidelity explique que de nombreux facteurs se sont combinés pour alimenter la reprise du marché immobilier américain : « un caractère plus abordable (tel que mesuré par exemple par le ratio entre les prix des logements et les loyers), la réduction de l'offre du fait des logements saisis, le recul du chômage et le maintien durable de taux historiquement bas pour les financements hypothécaires. »
La société de gestion met en avant l'importance de la santé du secteur immobilier. Selon Fidelity, un marché immobilier plus robuste influence l'économie américaine au travers de deux canaux principaux. L'investissement résidentiel est relancé quand le secteur du logement se redresse puisque davantage de domiciles sont construits, relançant directement l'économie par des investissements. Avec l'accélération de mises en chantier de nouveaux logements, l'investissement résidentiel américain réel s'est renforcé de 14,4 % en 2012 - sa progression la plus rapide depuis 1994. Aussi, lorsque les prix des logements s'orientent à la hausse, les consommateurs se sentent plus riches, ce qui les incite à dépenser davantage. D'après les estimations historiques, pour chaque augmentation d'un dollar de la richesse nette des ménages, les consommateurs américains ont dépensé 3-5 cents supplémentaires. Fidelity reprend une estimation de la banque Goldman Sachs expliquant que le redressement du secteur immobilier américain devrait stimuler la croissance globale du PIB réel des États-Unis de 0,5 % en 2013.
La reprise du marché immobilier est également « un facteur de soutien majeur pour de nombreux actifs de placement liés aux États-Unis, notamment les actions et l'immobilier. » Fidelity indique que les valeurs des promoteurs immobiliers et du secteur de la construction sont pour les investisseurs l'un des moyens les plus directs de s'exposer à la reprise du secteur immobilier américain. La société de gestion prend l'exemple de Wolseley, firme britannique spécialisée dans la plomberie et le chauffage qui a profité du redressement du secteur américain des logements. Mais pas seulement, Fidelity explique que la reprise de l'immobilier américain bénéficie également aux banques américaines. « Elle contribue en particulier à assainir les bilans des banques en réduisant les actifs toxiques et les provisions pour dépréciation des créances associées, ainsi qu'à travers une demande accrue de financements hypothécaires. » ajoute Fidelity.
« Les prix des logements influencent grandement la confiance des consommateurs américains, si bien que leur robustesse récente est une bonne nouvelle pour la confiance des ménages américains, et par conséquent pour leurs dépenses, qui pilotent la croissance du PIB. Je tire parti des opportunités que présente cette reprise via des émetteurs tels qu'Owens Corning, fabricants de matériaux de construction, qui bénéficient de la hausse des mises en chantier de nouveaux logements ». indique Adrian Brass, gérant de FF America Fund.
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Source Mon Financier | 13/03/2013
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