Fiscalité. Les oeuvres d'art et antiquités sont aujourd'hui exonérées
d'ISF (sauf rebondissement, l'amendement visant à y inclure les pièces valent plus de 50.000 euros ne devrait pas voir le jour). A la revente, la plus-value est exonérée au bout de 12 ans (mais la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté un amendement visant à faire passer ce délai à 30 ans). On peut de toute façon aussi opter pour un prélèvement forfaitaire de 5% du prix.
Risques. Attention à l'authenticité, notamment en salle des ventes. Seul l'expert de référence pour l'artiste ou la période peut délivrer un certificat valable. Fuyez les effets de mode et conservez les pièces au moins dix ans. « Si on a bien acheté, le risque de liquidité est faible », avance Delphine Brochant de Fin'Art Consulting : « une toile d'un artiste prisé des années 50 part ainsi en moins d'une semaine ».
Assurance. Des spécialistes comme Hiscox ou Axa Art assurent les objets d'art (compter environ 500 euros par an pour un patrimoine artistique de moins de 200.000 euros, lire ci-contre).
Les Echos | Caroline Racape | 18/10/2012
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